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les enfants invisibles de Kalimati

16 octobre 2010

le point sur cette nouvelle Saison.

Quoi de neuf sous le soleil.

Commençons par les deux mauvaises surprises qui m'attendaient à mon arrivée à Katmandou.

Chotu s'est fait virer de l'école. L'affaire est en cours de résolution avec l'inscription mi novembre dans une nouvelle école.

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A mon arrivée j'ai trouvé un Bikash malade, amaigri et absent de l'école depuis trois semaines.

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Ont suivis plusieurs jours d'examens médicaux pour écarter le risque de Tuberculose.

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J'ai ensuite tancer sa famille pour le peu de soin et la mauvaise alimentation qu'ils offrent à Bikash. Et j'ai durant plusieurs jours enrichi son alimentation avec des fruits, des produits laitiers, du chocolat et des biscuits.

Après quelques jours de soins, j'ai retrouvé le Bikash que je connaissais.

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Bonne nouvelle. Les parents ont globalement amélioré le confort de la maison et les repas pour la famille (mis à part le frère de Bikash)

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depuis le mondial, la passion du football a envahit le népal. Les garçons n'y ont pas échappé.

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Nous avons donc équipé notre joyeuse bande de tenues de football. Depuis, ils ne jouent pas mieux mais ils sont très fier de ressembler à de vrais footballeurs.

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.Nous les avons aussi rhabillés avec les vêtements apportés de France.

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Mais la grande nouveauté c'est la location d'une salle de jeux à deux pas de Thamel pour accueillir les enfants le soir quand ils travaillent dans la rue. Ils peuvent jouer, lire, dessiner, regarder des films, aller aux toilettes, se laver ou se reposer.

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Ils y font quelquefois leur devoir.

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.Et nous y prenons tout les soirs un repas chaud cuisiné par Roma notre hôte Népalaise ou apporter d'un restaurant voisin.

Mis à part cela il est bon de noter que tous les enfants sont réguliers à l'école et que leurs notes sont très bonnes voir excellentes.

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2 juin 2010

Des nouvelles des enfants

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Nos cinq garçons ramasseurs de poubelles dans les rue de Thamel la nuit continuent d'aller à l'école. Ils sont rarement absent et ont eu d'excellents résultats pour leurs examens de fin d'année.

Voilà leurs résultats:

Mukesh Poddar: 93.5% passe en classe 2, abst 5 jours.
Bikash PODDAR(Antoine):79.2%,passe en classe SKG,abst 17 jours sur 42
Bikash KUMAR (RAKESH) :88.68%, passe en classe 2;,abst 2jours
Chotu Poddar: 78.6%,abst 5 jours,passe en classe 3
Bikash Poddar: 83.91%,  passe en classe 1,abst 11 jours

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Le petit frére de Chotu en mars 2009

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Le même aprés 1 an à l'école

 

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Les plus jeunes fréres et soeur ont eu la chance de commencer l'école dés 4 ou 5 ans.

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Debhia les prépare le matin avant l'école et les aides le soir pour les devoir. Elle est bénévole de la Sushil school que notre association soutient au Népal.

10 novembre 2009

Il existe des enfants des rues à Kathmandou. La

Il existe des enfants des rues à Kathmandou. La plupart d’entre eux sont népalais, mendient, vivent en bande, sniffent de la colle et ignorent la main tendue des nombreuses associations qui veulent les aider. En arrivant au Népal l’an dernier j’ai suivi les consignes des ONG et j’ai refusé de les aider, les dirigeant vers les associations compétentes.

Mais il existe d’autres enfants dans les rues de Kathmandou. Je les ai rencontrés l’année dernière. Ils s’appellent Chotu, Bikash, Rakesh, Mukesh… sont extraordinaires et j’aimerais vous les présenter.

Les enfants de Kalimati sont des jeunes Indiens, réfugiés du Bihar et qui vivent avec leur familles dans des bidonvilles le long de la Bagmati River.

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1. Peu importe la misère, les sourires sont toujours là pour nous accueillir


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2. Chaque famille a entre quatre et sept enfants


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3. Les familles s’entassent dans des pièces uniques et minuscules


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4. La salle de bain et les toilettes sont à l’extérieur


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5. Certains enfants vivent seuls dans des taudis crasseux, sous la surveillance de leurs "oncles" et envoient l’argent à leur famille en Inde.

Ces enfants, je les ai rencontrés dans les rues de Thamel. Ils y arrivent en fin de journée et ramassent les ordures. Ils travaillent jusqu’à minuit puis transportent le fruit de leur travail jusqu’à la maison. Les parents et les grands frères trieront et revendront le plastique, le carton, les bouteilles et la ferraille le lendemain matin.


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6. 17h00 Rakesh et Mukesh partent au boulot


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7. Chotu le sac sur le dos et le sourire aux lèvres


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8. Sanjay avec un chargement de bouteille. Chaque bouteille intacte sera revendue 1 roupie.


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9. Chotu ramasse les poubelles des hôtels et des restaurants dans la Z street. Il fait ce travail bénévolement et après avoir fait le tri il garde les ordures qui l’intéressent.


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10. Chotu, Bikash (son petit frére), Sanjay (actuellement reparti en Inde) et Rakesh.


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11. Mukesh s’est endormi sur son sac d’ordures.


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12. La vente du carton. 35 kilos, 70 roupies.

Depuis notre rencontre l’année dernière, une chose à changé dans leur vie. La plupart d’entre eux vont à l’école. Je leur ai trouvé une excellente école privée (boarding school) prés de leur quartier. Ils adorent l’école, sont rarement absents et pour la plupart ont d’excellents résultats. Aidés par deux associations et des parrains français nous scolarisons aujourd’hui 25 enfants de Kalimati (garçons et filles).


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13. Chotu propre et fier comme Artaban dans son costume neuf est prêt pour la rentrée.


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14. Rakesh, Mukesh et Bikash trois de nos quatre premiers enfants scolarisés (en décembre 2008).


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15. Le brillant bulletin de Mukesh.


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16. Rakesh et Mukesh rayonnants au fond de la classe.


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17. Sanjay en octobre 2008.


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18. Sanjay en octobre 2009 après six mois d’école.

L’école est un joli cadeau pour ces enfants. L’espoir pour moi et pour eux de voir le cycle se briser. Trieur d’ordures de père en fils ce n’est pas exactement une vie de rêve.

Ils sont d’un courage exemplaire. Se lever chaque matin après une longue soirée de travail n’est pas une chose facile. Et pourtant chaque soir après l’école vous pouvez les retrouver dans les rues de Thamel. Dans le froid de l’hiver, sous la chaleur étouffante de la mousson, fidèles au poste et heureux de travailler pour leur famille.

Si vous voulez passer un moment exceptionnel au contact de ces enfants, allez à leur rencontre le soir dans les rues de Thamel (ils sont dans la Z street jusque 20HOO) puis au croisement de Sam Ghumti jusqu'a minuit.

Présentez vous comme des amis de Philmy (c’est mon nom). Vous pouvez simplement leur apporter des vêtements propres, solides et pas trop salissants depuis la France (garçons taille 10 à 14 ans). Les inviter dans un restaurant, il vous en coûtera environ 100 roupies pour un dal bhat (ils connaissent les endroits où ils peuvent manger). Leur offrir les livres que vous avez fini de lire (ils savent les revendre). Ne leur donnez surtout pas d’argent, offrez leur du temps, des sourires et un peu de reconnaissance. Tant de gens passent à coté d’eux sans les voir.


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19. Au restaurant


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20. Bikash avec ses nouveaux habits venus de France. Ils adorent les jeans, les T-shirts fun et les sweats à capuche. Ils ont aussi besoin de chaussettes chaudes (pour l’hiver).


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21. Merci pour eux.

Avant votre visite, pensez à m’envoyer un mail à : philipbaloo@yahoo.fr je suis à Kathmandou entre octobre et décembre et je repasse fin février, début mars.

Après votre visite, pensez à m’envoyer des nouvelles à la même adresse.

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les enfants invisibles de Kalimati
  • Les enfants de invisibles de Kalimati sont de jeunes indiens immigres au Nepal qui gagnent leur vie en vidant les poubelles la nuit dans les rues de Thamel. Certains, aides par l'association Philmy voyageurs solidaires se battent pour s'en sortir.
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